Mark S. Zuckerberg, 49 ans, avait déjà eu des soucis lors de son inscription, toujours à cause de son homonymie avec le fondateur du site.

"Au départ, Facebook avait refusé d'activer mon compte il y a deux ans à cause de mon nom, et j'avais dû leur envoyer des copies de mon permis, de mon certificat de naissance pour les convaincre que j'existe et qu'il me laisse créer ma page", a confié Zuck l'avocat à la presse. "Ça a duré quatre mois, j'ai fini par leur écrire une lettre menaçante et ensuite c'était réglé."

Cela n'a toutefois pas empêché Facebook de supprimer récemment son compte. Une erreur qui devrait être rapidement corrigée par le réseau social aux 600 millions de membres, qui s'est excusé dans un mail laconique envoyé au reporter qui a suivi l'affaire.

S'il n'a rien contre son homonyme, Mark S. Zuckerberg en a un peu marre de se voir déposséder de son identité, et de recevoir tous les jours des dizaines de coups de fil et des centaines de demandes d'amis destinés à "l'autre". Du coup, il a carrément créé un site web, IAmMarkZuckerberg.com, où il regrette que la règle du premier arrivé premier servi ne s'applique pas à l'internet.

"Si vous tapiez Mark Zuckerberg sur Google en 2004 c'est moi que trouviez. Personne d'autre. Mark S. Zuckerberg, avocat specialisé en faillite. Deux ans plus tard, on ne me trouvait plus du tout. Désormais, mon nom ne m'appartient plus."