62 ans après sa mort, il doit encore payer des impôts
Un contribuable des Vosges, mort en 1949, a reçu un avis d'imposition de taxe foncière lui réclamant 13 euros. Sa petite-fille a reçu la lettre à son domicile de Bruyères.

 

Une situation absurde. Soixante-deux ans après la mort de son grand père, la petite fille de Pierre Barotte a eu la surprise de recevoir une lettre des impôts qui lui réclament 13 euros de taxe foncière. "Je ne pensais pas retrouver mon grand-père, que je n'ai jamais connu", a commenté Martine Courtois, petite-fille de Pierre Barotte. 

Les sommes réclamées correspondraient à une succession de terrains réglées par un notaire lors de la mort de son grand-père. Elle a expliqué à l'AFP que "tout a été fait légalement à l'époque et depuis, nous n'avions jamais rien reçu des impôts". De leur côté, les services fiscaux des Vosges ont récusé toute anomalie de leur part. Selon un porte parole, ce type de cas arrive "régulièrement" lorsque le seuil de recouvrement, fixé à 12 euros, est franchi. "Le jour où les sommes dues passent au dessus de ce seuil, la machine se met en marche", a-t-il précisé.

La situation de M.Barotte n'a pas encore été examinée mais "il est probable que la succession n'ait pas été régularisée", selon ce porte-parole. "Cela peut être un problème d'identification de parcelle, le fichier opposable date de 1955, tout ce qui est antérieur peut comporter des anomalies", a-t-il ajouté. Mme Courtois a décidé de ne pas régler les 13 euros en question, réclamés pour le 17 octobre et a renvoyé une réponse écrite aux service fiscaux: "Mon grand-père est mort en 1949, veuillez faire le nécessaire". La preuve que même mort, les impôts ne vous lâchent pas.

 

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